Investissement locatif : un placement gagnant !
Malgré l’impact de la crise sanitaire du Covid-19, il est difficile d’envisager un effondrement des prix. Pourquoi ? Parce que la pierre reste une valeur refuge incontournable dans un environnement incertain, parce qu’elle continue d’offrir une rentabilité très correcte, et enfin, parce l’offre de logement ne parvient toujours pas à satisfaire la demande.
Alors comment réussir son investissement ?
Choisir un bon emplacement
L’objectif principal qui doit guider les futurs propriétaires dans leurs recherches est la possibilité de louer le logement facilement et sur le long terme. Pour cela, le premier critère à respecter pour réussir son investissement locatif est de choisir un bon emplacement. La ville, mais aussi le quartier, doivent être intéressants pour les locataires : bassin d’emplois à proximité, commerces et transports rapidement accessibles… Un logement qui permet au locataire de gagner du temps présente généralement un potentiel locatif plus élevé.
Attention car toutes les villes ne se valent pas d’un point de vue locatif. La plupart des zones où la pression locative est forte sont définies comme « tendues » par l’État. Notre région du bassin genevois en fait par exemple partie.
Si le choix de la ville est important, le choix du quartier l’est tout autant. Le potentiel d’un bien peut en effet changer d’une rue à l’autre. Il est donc préférable de toujours investir dans une ville que l’on connaît, ou au moins dans un quartier que l’on a visité.
Trouver le bon logement
Si l’emplacement est d’une importance fondamentale, la qualité du logement est aussi primordiale. Du côté de la typologie, les petits logements demandant un investissement moindre, sont généralement plus rapides à louer et plus rentables. Mais les logements familiaux jouissent souvent d’une plus grande stabilité des locataires. Néanmoins là encore, le marché immobilier local doit en grande partie guider le choix : certaines villes sont par exemple saturées en studios, et ce type de logements ne trouve pas de locataires. A l’inverse, d’autres manquent de deux pièces, alors que la demande est forte.
Pour attirer les candidats à la location, le logement doit être propre et fonctionnel. Un appartement refait à neuf sera plus attractif qu’un logement « en état d’usage ». Les futurs propriétaires peuvent ainsi prévoir des travaux de rafraîchissement avant la mise en location, et faire entrer ce budget dans la négociation du prix d’achat. Attention toutefois à ne pas mettre de matériaux trop fragiles, puisque l’usure d’un logement locatif peut être rapide.
Il faut aussi savoir que la présence d’une cuisine aménagée (mais sans équipements type four ou réfrigérateur) est plébiscitée. Celle-ci permet en effet au locataire de s’installer rapidement et de faire l’économie de l’achat des meubles. Une belle salle de bain est aussi un argument de poids : un beau meuble vasque et un pare-douche font souvent leur effet. Enfin, la présence de rangements est très appréciée (grands placards dans l’entrée ou la chambre).
D’autres caractéristiques comme le volume des pièces et la luminosité sont des « plus » non négligeables qui peuvent séduire les candidats à la location.
Déterminer le futur loyer et les charges
Estimer le loyer et les charges au plus près de la réalité permet de calculer la rentabilité potentielle du bien avant même l’achat. Cet élément est intéressant pour comparer plusieurs logements à l’achat.
Même si le bien est loué par l’intermédiaire d’une agence, une étude de marché est nécessaire. Si l’appartement était précédemment occupé par un locataire ou l’est encore, les futurs propriétaires peuvent demander les quittances. Ils peuvent aussi rapidement vérifier sur Internet le niveau moyen des loyers des biens similaires dans la même ville.
L’estimation des charges est plus compliquée, voire impossible à calculer par soi-même. Pour les biens achetés neufs, les promoteurs fournissent généralement un estimatif sur demande. Pour les biens anciens, les relevés de charges sont disponibles auprès du vendeur ou de son agence. Attention toutefois à vérifier dans ce cas que de lourds travaux n’ont pas été votés en assemblée générale de copropriété. Enfin, le niveau des impôts locaux peut être récupéré auprès de l’ancien propriétaire ou de la mairie.
Choisir son mode de gestion locative
Une fois le logement acquis, vient le temps de la mise en location. Deux solutions sont alors possibles : se faire accompagner par un gestionnaire professionnel ou le gérer soi-même. Ces deux modes de fonctionnement comportent des avantages et des inconvénients.
Déléguer la gestion a un coût, que ce soit pour la gestion locative en elle-même ou pour le suivi des éventuels travaux à réaliser dans le logement. Mais ce mode a l’avantage de libérer le propriétaire des contraintes administratives, du quittancement des loyers, des états des lieux, de la rédaction du bail… Les lois sont aussi de plus en plus complexes à respecter, et le recours à un professionnel permet de s’affranchir d’éventuelles erreurs.
A l’inverse, gérer soi-même le bien permet de faire des économies. Dans ce cas, le propriétaire doit prendre en charge l’intégralité de la relation bailleur / preneur, ce qui prend du temps.
Assurer son logement locatif
La location d’un logement à un tiers fait courir deux risques au propriétaire. Le premier étant que le locataire ne paie plus son loyer, ce qui peut mettre le propriétaire en difficulté notamment s’il doit rembourser un crédit. Le second est celui de voir son bien dégradé.
Le premier risque peut être assuré grâce à la souscription d’une « garantie loyers impayés » (GLI). Selon le contrat, celle-ci peut non seulement prendre en charge le paiement des loyers, mais également la procédure à l’encontre du locataire défaillant. Le risque de dégradation du logement peut quant à lui être assuré grâce à une assurance spécifique (dégâts des eaux, incendies…) et au moyen d’une assurance « propriétaire non-occupant » (PNO). Ces deux assurances sont fortement conseillées.
Aussi, pour éviter les écueils, il est conseillé aux propriétaires de conserver une trésorerie équivalente à 5 à 6 mois de loyers afin de pouvoir palier à des travaux inattendus ou de pouvoir patienter le temps que l’assurance loyer impayés prennent le relai, le cas échéant.
Vous savez désormais l’essentiel afin de vous lancer en toute sécurité !